donderdag 26 juni 2014

Une histoire presque comme une autre

D'après HH

Nous avions hébergé chez nous quelqu'un qui pourrait passer pour Morsi, le dernier des anciens présidents de l'Égypte. Il bénéficiait d'un bref repos dit sieste et nous donnait l'impression de rêver. Il se réveilla bientôt et on lui posa la question. Peut-être ai-je rêvé, oui. Mais laissez-moi vous raconter une histoire.

Il y a longtemps, dans un pays lointain, un homme vivait dans le bois travaillant en simple forestier. Il était pauvre mais heureux et vivait avec sa mère dans une humble demeure. Tout changea lorsqu'il découvrit un jour un trésor. Du coup, il rêvait d'une nouvelle vie, riche! Il quitterait le bois, s'installerait dans une maison qu'il achèterait en ville et vivrait de ses rentes. La tête ainsi remplie de pensées d'un meilleur futur, il rentra chez lui en amenant le trésor. Sa mère, une simple femme et honnête, voyant le trésor et ne connaissant qu'un seul trésor, à savoir le trésor public, dit à son fils: "Amène ce trésor au roi!"

L'homme vit son rêve se dissiper et alla au palais du roi présenter le trésor qu'il avait trouvé. Le roi le reçut mais trouvait le trésor trop maigre. "Vous avez sans aucun doute dissimulé une partie du trésor." L'homme répondit: "Sire, je vous apporte tout ce que j'ai trouvé". Le roi refusa de le croire et le fit juger devant un tribunal. Le juge le trouva coupable de dissimuler des biens publics et le condamna à mort.

Il passait une semaine en prison attendant le jour de sa mise à mort. Rien ne resta de son rêve, la mort l'attendait. Il fut sorti de sa prison tôt le matin. Le coiffeur lui rasa la tête. Il allait être décapité. On l'emmena à une place publique où un grand nombre de spectateurs voulaient assister au spectacle. On mit sa tête sur le bloc. Devant lui, une jolie fille apparut qui troussa sa jupe dévoilant ainsi sa vulve. Un fou rire le prit.

Le roi, qui assistait à la mise à mort, fut scandalisé par le rire du condamné. Il le fit venir auprès de lui et cria: "Qu'est-ce qui vous fait rire?" Le condamné répondit: "Si vous voulez en connaître la raison, Sire, il faut me promettre de me laisser en vie". Le roi accepta la condition et dit: "Je vous le promets".
Le condamné dit: "Eh bien, voilà que la tête de ma mère, votre tête et la tête de mon pénis sont les mêmes." Le roi fut pris d'une vive colère. "Comment est-ce possible!", s'écria-t-il. Le condamné poursuivit: "J'apporte un trésor à ma mère. Au lieu de penser à moi, elle me dit de vous l'amener. Je vous l'amène et au lieu de penser à moi, vous pensez à vous-même et voulez un trésor plus grand. Mon pénis voyant se dénuder une jolie fille, ne pense pas à moi, pauvre condamné, mais dresse la tête".